Il y a plus d’un an, AequitaZ donnait naissance au collectif de la Huppe en Drôme. Son but : nouer un dialogue avec le Département sur la politique du RSA. En un mot, sortir du jeu de dupes notamment au sujet des sanctions et des modalités d’accompagnement des bénéficiaires du RSA. Le confinement a démarré fin mars, et le département a décidé d’un certain nombre de mesures qui vont dans le sens d’une confiance accrue entre bénéficiaires et institutions. L’occasion pour AequitaZ d’informer les allocataires de la Drôme de ces mesures et de saluer l’esprit qui guide le Département en cette période.
Le collectif de la Huppe, comme tous les groupes et même les groupes familiaux, ne se réunit plus depuis le début du confinement. Ses membres, ceux dont nous avons des nouvelles, vont plutôt bien physiquement, même si l’isolement tire un peu (beaucoup) chez beaucoup d’entre nous. Pour ceux que nous n’avons pu contacté, nous sommes évidemment préoccupés et prévoyons d’organiser des visites dès que cela sera possible.
Le Département de la Drôme nous a tenu informé des décisions qu’il avait pris pour limiter le poids du confinement pour celles et ceux qui vivent en situation de précarité. Nous saluons ces décisions, qui vont dans le sens d’une confiance accrue entre les allocataires du RSA et les institutions.
Le Département a notamment décidé de :
• Maintenir automatiquement les droits au RSA, même si les déclarations trimestrielles de ressources n’étaient pas transmises par internet. Le renouvellement des contrats se fait également de façon automatique.
• Les instances de sanction ne se réunissent plus. Les personnes qui font l’objet d’une sanction ou d’une suspension en raison de l’absence de CER sont rétablies systématiquement jusqu’au 31/08/2020, sous réserve qu’elles se manifestent auprès des services du Département.
• Enfin des liens internets et numéros de téléphone ont été mis en place pour soutenir psychologiquement les allocataires du RSA qui en auraient besoin, ou pour les aider dans leurs démarches par internet (administratives, mais aussi permettant l’accès à des soins ou pour communiquer avec ses proches).
Nous sommes et resterons actifs pour (re)tisser des liens, et permettre à chacun de contribuer aux politiques publiques de solidarité, de l’économie et de l’emploi dans ce nouveau contexte.
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