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Le cœur du projet

AequitaZ est une association nationale créée en 2012 pour dépasser le sentiment d’impuissance généré par les peurs, les replis et les injustices de ce monde. Pour affirmer notre pouvoir d’agir et contribuer à un monde plus juste et plus doux. C’est pourquoi l’association expérimente des actions politiques et poétiques qu’elle essaime progressivement.

Pourquoi un ours ?

L’ours fut longtemps considéré comme le double de l’homme, un symbole de puissance et du renouveau dans la culture d’Europe occidentale. Son importance pour les païens a été la cause de sa diabolisation et de son asservissement en bête de foire par l’église chrétienne. En Chine, il est un symbole de protection. Chez les Amérindiens, il est un être puissant, symbole de pondération et de connaissance dans le domaine de la guérison. AequitaZ marche avec les hommes et les femmes, nombreux et divers, qui à l’image de l’Ours, sont en quête de puissance, de douceur et de justice.

Nous tissons trois fils : la recherche – l’expérimentation – le déploiement.

A partir de l’écoute de problèmes rencontrés par des personnes dont la voix est souvent étouffée par le bruit du monde, nous accompagnons des acteurs associatifs, des collectivités, des collectifs informels et des entreprises dans la transformation de situations.

Avec celles et ceux qui le souhaitent, nous expérimentons des actions inédites et vibrantes. Petites mais significatives, elles sont souvent un premier pas vers un horizon plus lumineux.

Quand elles portent leurs fruits, nous pensons que l’essaimage (ailleurs) ou le déploiement (sur le lieu où elles ont été initiées) de ces expérimentations contribue à un monde plus juste. Nous intervenons au sein d’organisations publiques ou privées, de tout type et de toute taille, mais toujours dans l’intérêt collectif.

Notre métier – artisan de justice sociale –

Il se fonde sur des capacités d’animation reconnues et rigoureuses mais aussi sur une culture philosophique et poétique. Le pouvoir est fondé sur la parole et la parole sur les métaphores, alors nous voulons créer des mots justes pour lutter contre les maux du monde. Nous adoptons une manière d’être douce et tenace : la douceur est la condition d’un changement profond et ancré, la ténacité signe que les injustices ne disparaissent pas sans l’endurance de ceux et celles qui refusent le monde tel qu’il est.

« La justice écoute aux portes de la beauté »
Aimé Césaire.

De quoi AequitaZ est-il le nom?

Le nom de notre association est notre première création poétique. En son coeur, AequitaZ vient du latin Aequitas qui signifie « équité » et « justice sociale »

A ses deux bouts, le A et le Z majuscules incarnent notre rêve d’une société où chacun et chacune puissent avoir sa place, qu’il soit en haut ou en bas de l’échelle sociale, où le plus marginalisé d’entre nous puisse rencontrer le plus puissant.

On trouve aussi dans notre nom le concept de – TAZTemporary Autonomous Zone – développé par Hakim Bey en 1991 comme la possibilité de « vivre une vie révolutionnaire sans révolution », de créer en pirates un archipel de zones d’égalités temporaires.

Notre petite histoire

En octobre 2013, nous organisons avec d’autres associations le premier Parlement Libre de jeunes dans la Drôme en présence de Christiane Taubira, Garde des Sceaux et d’une soixantaine de jeunes adultes.

En 2014, nous initions les premiers groupes de chômeurs baptisés Boussole, également dans la Drôme. Parallèlement, les accompagnements se diversifient. La ville de Grenoble nous contacte pour les aider à créer les Conseils Citoyens Indépendants.

En février 2015, nous organisons une Odyssée sur la justice sociale où l’on invite Vivian Labrie, chercheuse autonome québecoise ayant travaillé sur une loi contre la pauvreté. Dans un rebond inattendu, ce temps donne naissance au projet de « Protection sociale solidaire » avec le Secours Catholique et la Fédération Nationale des Centres Sociaux.

En 2017, après cinq années d’existence et le succès de quelques projets, nous décidons de développer les parlements libres à l’échelle nationale, d’organiser – à la demande du Collectif pouvoir d’agir, la rencontre « Lucioles » mais aussi de structurer les accompagnements extérieurs et l’offre de formation.

La période 2019-2020 marque une nouvelle évolution dans la vie d’AequitaZ dont la vie associative s’étoffe et se structure, accompagnée de l’émergence de nouveaux projets. Le collectif de la Huppe se mobilise au plan local et national sur le revenu minimum garanti et les sanctions exercées sur les bénéficiaires du RSA. Des groupes Boussole se développent en Savoie. Une offre de formation se structure également.

La période COVID va paradoxalement permettre de souder et de développer une vie associative nationale (merci la visio!). Les enjeux du droit à l’alimentation qui deviennent de plus en plus pregnants en France nous permettent de nous investir sur ce nouveau sujet, en le reliant aux enjeux d’une couverture sociale minimal pour tous, intégrant le droit à se nourrir. La reconnaissance d’AequitaZ dans des espaces de plaidoyer nationaux se poursuit et nous intégrons l’alliance Plus Jamais Ca, le Pacte du pouvoir de vivre et le collectif pour un revenu minimum garanti.

Fin 2021, Manu Bodinier, co-fondateur de l’association quitte AequitaZ. L’équipe est reconfigurée avec l’arrivée de Lila Lakehal sur cette période. Le développement des projets se poursuit, centrés sur 3 thématiques : jeunes adultes, travail/activité/revenu, et alimentation.

Pour aller plus loin