En mars 2024, nous éditions le manifeste Il faut bien que jeunesse se fâche, issu d’un travail avec une cinquantaine de jeunes entre 18 et 30 ans indigné.es ou concerné.es par le problème des discrimination racistes et de la précarité économique. En quelques mois, la campagne a démarré avec différents évènements où les jeunes se mobilisent pour porter et mettre en débat leurs propositions.
- Première escale au Conseil économique, social et environnemental à Paris (CESE) : Houari, Nadir et Sarah se rendus le 5 Avril au CESE dans le cadre de la saisine « Droits sociaux : accès et effectivité des droits ». Ils sont auditionnés par la commission des affaires sociales du CESE et défendent la proposition d’un revenu minimum garanti dès 18 ans et insistent sur la faible représentativité des jeunes dans ces instances. Pour Nadir, « C’est important de venir porter nos propositions ici au CESE. C’est comme ça qu’on va faire entendre notre voix, pas en restant entre nous. »
- A Lyon, le collectif organise un plaidoyer local en direction de la Métropole de Lyon : un collectif d’une quinzaine de jeunes s’organisent au côté du Centre Social Quartier Vitalité, Unis Cité et Aequitaz. Leur objectif, interpeller la Métropole de Lyon sur la précarité des jeunes et échanger sur les dispositifs déjà en place comme l’expérimentation le Revenu de Solidarité Jeune (RSJ). Rencontre avec Antoine Dulin prévue en juillet, conseiller social solidarité à la Métropole de Lyon
- A Bordeaux : le collectif a été sollicité par la ville de Bordeaux et par l’Unesco lors d’une Masterclass pour partager leurs analyses et les outils d’interpellation créés pour agir contre les discriminations racistes. Un premier pas dans la reconnaissance locale de ce collectif qui vise à s’élargir dans les mois à venir.
- Lors d’un temps de séminaire annuel de l’Union Nationale de l’Habitat Jeunes (UNHAJ), Rim et Fabrice ont présenté l’ensemble du manifeste. L’occasion de partager nos analyses et propositions avec un réseau qui accueille plus de 200 000 jeunes chaque année et qui s’engage aussi dans un plaidoyer sur la précarité des jeunes adultes. Nous comptons sur ce réseau pour interpeller avec nous des décideurs et faire reculer discriminations racistes et précarité économique subies par les jeunes.
- Un évènement national se prépare à Marseille à l’automne !
Pour suivre toute l’actualité de la campagne : https://www.instagram.com/ilfautbienquejeunessesefache/
Vidéo de l’audition du CESE :
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